Bijou de l’Antiquité, naissance du précieux
L’Antiquité est raffinée, et le bijou est un moyen de rendre beau tout en identifiant le rang social.
En plus de 3000 ans, les civilisations du bassin méditerranéen, ont développé, et se sont transmis des techniques qui ont enrichi le bijou. Boucles d’oreilles, diadèmes, bracelets, bagues, chaines, broches et autres colliers, nous n’avons rien inventé. En or, en argent, en électrum (alliage naturel or-argent) ou en bronze, les bijoux vont progressivement se parer de pierres naturelles, de faïence, de verre, de perles, de camées ou d’intailles.
Les égyptiens hommes, femmes et enfants, portent des bijoux, en or surtout, parfois en bronze, et rarement en argent, incrustés de lapis-lazuli (venu d’Afghanistan), de cornaline, de turquoise etc. Les bijoux accompagnent les vivants comme les morts, telles les amulettes portées en pendentif, en colliers ou en bagues.
Les grecques ont le culte du corps, une hygiène soignée et parfumée et les bijoux, contribuent à la beauté. En or essentiellement, les diadèmes, ornements de coiffure, bracelets à têtes d’animaux, bagues en forme de serpent, les innombrables pendants d’oreille et le fermoir en double nœud ou « nœud d’Héraclès » connaissent un grand succès.
Sous la Rome Antique plus les femmes sont riches, plus elles portent de bijoux, jusqu’à en être couvertes de la tête aux pieds. La Lex Oppia de 215 avant JC viendra limiter le poids d’or porté à 14g, car en période de guerre la démesure dérange ! Il faudra attendre 20 ans pour que sous la pression des femmes cette loi soit abrogée. Elles ont dû trouver le temps long…
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Sources et crédits photos : Musée archéologique Bari – Benaki – Musée National d’archéologie Naples – Ministère de la culture Hellenic – A. Truong