Le bijou et la 1ère guerre mondiale, l’inventivité
Pour financer la guerre chacun est engagé à déposer ses pièces et bijoux en or. 380 tonnes sont ainsi collectées dès 1914 par la Banque de France et une loi interdit l’échange de billets contre de l’or.
La production de bijou est ralentie, faute de matière première et de main d’œuvre, car les joailliers sont sur le front.
Mais pour tromper l’ennui, les poilus, bijoutiers ou non, confectionnent des bijoux avec les moyens du bord. Encouragés par l’Etat-Major et la presse, les commandes vont déferler de l’arrière vers le front. Ce simple passe-temps va devenir pour certains une activité lucrative, jusqu’à quintupler leur solde.
Des bagues sont fabriquées en fer, en aluminium, en laiton des douilles de munitions. On sertit la dent de lait envoyée par courrier, ou la photo de la fiancée. Noix, noisettes et petits morceaux de bois sont aussi sculptés en bijoux.
Des bijoutiers vendent aussi des broches ou des pendentifs sur les thèmes du canon, ou de l’aigle portant une perle dans son bec ou ses griffes.
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Sources et crédits photos : bijouxregionaux.fr