Le bijou Renaissance, la flamboyance
Cette époque connaît un formidable essor du bijou grâce à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb et avec elle l’abondance des matériaux précieux.
Les bijoux sont de véritables sculptures. L’émail coloré, les perles baroques formant des créatures sont caractéristiques de cette époque. Le sertissage des pierres s’affine, on commence d’ailleurs à les facetter, et Louis de Berquen (de Bruges) réalise une taille de diamant ouvrant la voie de la taille moderne.
Hommes et femmes, nobles bien sûr, portent une multitude de bagues, des pendentifs, des ceintures d’or et de pierres etc. Les ferronnières ornent le front des femmes comme la Belle Ferronnière de Léonard de Vinci. Certains bijoux sont cousus aux vêtements, les boucles d’oreilles réapparaissent car les oreilles sont dégagées, mais la mode des larges fraises en limitera le port… Les thèmes sont toujours religieux, mais aussi floraux, mythologiques ou fantastiques. Les riches bourgeois ne peuvent porter de bijoux que s’ils sont anoblis.
Les gemmes ont des vertus médicales. Les évêques portent des saphirs sur leur anneau pastoral pour guérir les pestiférés. Aux plus riches malades on administre des potions contenant des parcelles d’émeraudes, de perles et d’or.
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